Jonathan Rebouillat

Amoureux de vie sauvage, Jonathan Rebouillat découvre l’art de l’origami lors d’un voyage initiatique l’année de ses 25 ans. Cette année-là il part vivre en Amazonie, sans retour, et sans pétrole. Coéquipier sur un voilier, c’est en Martinique qu’il tombe amoureux de l’art du pliage, après avoir rencontrée une passionnée.
Il vivra un an dans une tribu Kichwa d’Équateur, avant de décider de rentrer. C’est à ce moment-là qu’il commencera à créer ses premiers origamis.
Aujourd’hui, il passe de nombreuses heures à observer les animaux sauvages pour puiser l’inspiration de ses créations. Sa démarche est minimaliste. Quelques plis pour ne garder que l’essentiel, et tenter de suggérer une présence, une attitude, un mouvement. Ni découpe, ni colle, ni peinture a posteriori, l’origami est pure métamorphose d’un morceau de papier. Un même carré noir et blanc peut devenir un blaireau, un tétras-lyre ou un cincle plongeur, et si nous les déplions, on retrouve le carré originel.
Son travail se veut être un humble hommage à la beauté du monde, tout en poésie et en délicatesse.
© Simon Bugnon