Gaël Lavorel

Gaël Lavorel a commencé très tôt à croquer sur le vif des fleurs et des petites bêtes dans de petits carnets de dessin. Les arbres l’attirent comme un aimant. Sensible à la caresse de leur bois, il délivre à l’âge de 12 ans un martin-pêcheur d’une branche de bouleau : ce sera sa première sculpture.
Depuis, un véritable bestiaire est sorti des morceaux de bois qu’il rassemble autour de lui : grenouilles, chouettes, ours… ou encore raie, phoque et silure géant. De l’atelier à la fonderie, les bois se sont métamorphosés en bronzes par la magie de la cire, de la chaleur, du métal en fusion et des patines sur lesquelles glisse la lumière.
Suivant les traces de Robert Hainard, Gaël s’adonne aussi à l’aquarelle et à la gravure sur bois, avec toujours en filigrane l’amour profond de la nature.
Texte de Aino Adriaens