L’exposition de Jonathan Rebouillat et Gaël Lavorel

©Jonathan Rebouillat

LES GALERIES – Niv. -1

Cette double exposition de Jonathan Rebouillat (origami sauvage) et de Gaël Lavorel (aquarelle, gravure, sculpture) raconte les métamorphoses sous l’angle inédit de la transformation d’une matière en une retranscription d’une forme du vivant.

Amoureux de vie sauvage, Jonathan Rebouillat découvre l’art de l’origami lors d’un voyage initiatique l’année de ses 25 ans. Cette année-là il part vivre en Amazonie, sans retour, et sans pétrole. Coéquipier sur un voilier, c’est en Martinique qu’il tombe amoureux de l’art du pliage, après avoir rencontrée une passionnée.

Il vivra un an dans une tribu Kichwa d’Équateur, avant de décider de rentrer. C’est à ce moment-là qu’il commencera à créer ses premiers origamis.

Aujourd’hui, il passe de nombreuses heures à observer les animaux sauvages pour puiser l’inspiration de ses créations. Sa démarche est minimaliste. Quelques plis pour ne garder que l’essentiel, et tenter de suggérer une présence, une attitude, un mouvement. Ni découpe, ni colle, ni peinture a posteriori, l’origami est pure métamorphose d’un morceau de papier. Un même carré noir et blanc peut devenir un blaireau, un tétras-lyre ou un cincle plongeur, et si nous les déplions, on retrouve le carré originel.

Son travail se veut être un humble hommage à la beauté du monde, tout en poésie et en délicatesse.

© Simon Bugnon

 

Gaël Lavorel a commencé très tôt à croquer sur le vif des fleurs et des petites bêtes dans de petits carnets de dessin. Les arbres l’attirent comme un aimant. Sensible à la caresse de leur bois, il délivre à l’âge de 12 ans un martin-pêcheur d’une branche de bouleau : ce sera sa première sculpture.

Depuis, un véritable bestiaire est sorti des morceaux de bois qu’il rassemble autour de lui : grenouilles, chouettes, ours… ou encore raie, phoque et silure géant. De l’atelier à la fonderie, les bois se sont métamorphosés en bronzes par la magie de la cire, de la chaleur, du métal en fusion et des patines sur lesquelles glisse la lumière.

Suivant les traces de Robert Hainard, Gaël s’adonne aussi à l’aquarelle et à la gravure sur bois, avec toujours en filigrane l’amour profond de la nature.

 

De la réalité d’une observation sur le terrain à une œuvre aboutie, suivez tout le processus de création et découvrez l’alchimie du regard porté, de l’inspiration, de la poésie, des techniques et de la force de l’art !

Les deux artistes animent plusieurs activités à l’Atelier des artistes durant les trois jours du Festival.

Pour aller plus loin: jonathanrebouillat.com ; gaellavorel.ch

Origamis de ©Jonathan Rebouillat; scultpures de ©Gaël Lavorel

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